New-York, Hong-Kong et Londres devraient rester en tête des places boursières en 2030. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par PwC, « Capital Markets in 2030 », pour laquelle près de 400 sociétés internationales ont été interrogées.
En 2011, Shanghai était donnée gagnante des places boursières pour 2025, suivie par le NYSE, les bourses indiennes et la Bovespa (Brésil). La nouvelle édition de l’étude relève qu’en 2030, les émetteurs privilégieront, après leur place boursière d’origine, les quatre suivantes : le New York Stock Exchange (NYSE) (37 %), le Nasdaq (26 %), le London Stock Exchange (LSE) (24 %) et le Hong Kong Stock Exchange (24 %).
En termes d’introductions, c’est en Chine (55 %) que les nouveaux émetteurs devraient être les plus nombreux d’ici à 2030, puis en Inde (45 %), aux États-Unis (41 %), au Brésil (21 %) et au Royaume-Uni (18 %), et ce malgré les craintes suscitées par le Brexit. En 2011, la Chine et l’Inde se positionnaient déjà en tête du classement et ont depuis lors, multiplié les initiatives comme l’a fait Pékin.
Les auteurs de l’étude constatent que certaines sociétés ont tendance à se diriger vers des solutions de financement alternatives depuis quelques années. 76 % des dirigeants interrogés reconnaissent qu’il existe aujourd’hui un plus grand nombre de sources de financement – tant public que privé – sur les marchés développés et émergents qu’auparavant.
Même si 70 % des répondants considèrent qu’à l’échelle internationale, l’importance des introductions en tant que sources de financement est moindre, une part équivalente d’entre eux pense qu’il est avantageux pour une entreprise prospère d’être introduite en bourse à un moment donné de son cycle de vie.
Pour accéder à l’étude de PwC, cliquez ICI.