L’an dernier, la croissance mondiale a été fortement dépendante des Etats-Unis, selon Paul McNamara de GAM Investments. Les perspectives pour 2019 laissent présager une croissance plus équilibrée, la Chine et la force du dollar américain jouant chacun un rôle prépondérant.
En 2018, l’un des problèmes rencontrés par les marchés émergents a été une croissance très unipolaire : la croissance a été relativement satisfaisante en dehors des Etats-Unis mais franchement médiocre en Europe.
Ceci est en partie dû à une série de facteurs spécifiques : les nouvelles réglementations en matière de pollution ont ébranlé l'industrie automobile, la faiblesse du niveau du Rhin a pesé sur le secteur manufacturier et les manifestations des gilets jaunes ont largement perturbé la France. Le fiasco du Brexit n’a pas franchement aidé non plus.
Selon nous, les perspectives pour cette année laissent entrevoir une croissance plus équilibrée qui devrait voir se réduire la dépendance de l’économie mondiale à l'égard de l'économie américaine. Autrement dit, le dollar américain connaîtra vraisemblablement une année un peu moins forte, ce qui devrait jouer en faveur des marchés émergents.
En général, un mouvement de 1% du dollar américain par rapport aux devises du G10 entraîne un mouvement de 1,5% de l’indice des devises émergentes par rapport au dollar.
Dès lors, un dollar fort peut constituer un vrai problème pour le prix des actifs des marchés émergents. La bonne nouvelle est que la Réserve Fédérale (Fed) a clairement adopté une attitude plus accommodante : après avoir anticipé trois ou quatre hausses de taux pour cette année, le marché anticipe désormais une baisse.
Pour lire l’intégralité de l’analyse, cliquez ICI.