La tenaille réglementaire n’épargne personne : si les CGP sont bien lotis, les gérants n’ont pas à se plaindre en la matière… D’où l’intérêt d’une étude réalisée Alpha FMC.
Cette enquête a été conduite auprès des responsables de la conformité et du contrôle interne (RCCI) de 26 sociétés de gestion françaises, représentatives du marché et disposant d’encours supérieurs à 1 milliard d’euros.
Les fonctions de conformité et de contrôle interne sont essentielles pour les sociétés de gestion : elles permettent d’accompagner le développement de l’activité tout en assurant une maîtrise des risques opérationnels et réglementaires.
Ainsi, au-delà de la grande diversité des organisations identifiées lors de l’étude, deux leviers sont à retenir pour améliorer l’organisation et l’efficience opérationnelle des fonctions de conformité et de contrôle interne.
Le premier réside dans la définition précise des fonctions de contrôles. Parmi les acteurs, trois types de tâches émergent : les tâches « cœur » obligatoirement prises en charge par les fonctions conformité et contrôle interne (gestion des conflits d’intérêts, lutte contre la criminalité financière), les tâches périphériques pouvant être assurées par d’autres fonctions (suivi des franchissements des seuils, révision des fonds propres AIFM), et pour finir les tâches dites de « legacy », comme le monitoring des ratios réglementaires dont les modalités de prise en charge sont propres à chaque société de gestion.
Ces dernières, souvent confiées au RCCI, peuvent diminuer l’efficacité opérationnelle des fonctions de contrôle. Il s’agit, en effet, de tâches chronophages, qui de plus, peuvent générer des conflits d’intérêts.
Pour éviter cet écueil et préserver l’efficience opérationnelle, il apparaît primordial de recentrer les fonctions de contrôles sur les tâches « cœur » et « périphériques ».
Pour accéder à l’enquête Alpha FMC, cliquez ICI.