Nous surpondérons les actifs émergents par rapport à ceux des pays développés.
Nous sous-pondérons les actions mondiales. Le ralentissement des économies développées se confirme et les perspectives de croissance des bénéfices se dégradent. Le niveau élevé des actions laisse peu de place aux mauvaises surprises.
Nous conservons notre préférence pour les actions émergentes. Le retour en grâce de l’économie chinoise se confirme. Les plans de relance monétaires et budgétaire produisent leurs effets. Un accord commercial avec les Etats-Unis, désormais probable, redonnera confiance aux entrepreneurs. Les niveaux des valorisations restent attractifs.
Nous surpondérons les obligations émergentes en monnaies fortes et en monnaies locales. En Amérique latine, la croissance repart et l’inflation est maîtrisée. Les rendements offerts y sont très supérieurs aux rendements des obligations des pays développés et les monnaies sont largement sous-évaluées par rapport au dollar.
Nous demeurons prudents à l’égard des actions américaines. La croissance des bénéfices des entreprises devrait encore être revue à la baisse, en raison de la hausse des salaires et du fléchissement de l’activité.
Nous restons neutres à l’égard des actions européennes. La reprise tarde à se manifester et les incertitudes concernant le Brexit pourraient continuer de peser sur le marché. Mais la BCE applique une politique ultra-accommodante et les taux obligataires sont très bas.
Nous sous-pondérons donc l’ensemble des marchés du crédit, qui semblent ignorer le risque d’un ralentissement plus marqué, notamment aux Etats-Unis.
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Frédéric Rollin est stratégiste chez Pictet AM.