Les perspectives à court terme de la zone euro dépendent de deux questions : la faiblesse actuelle va-t-elle persister et quelle est la probabilité qu’elle se propage de façon significative à la demande intérieure ? Les réponses de Bill Papadakis, stratégiste chez Lombard Odier.
Les réponses sont bien entendu liées : plus longtemps les échanges commerciaux resteront faibles, plus la confiance, les investissements, l’emploi et la consommation risquent d’être affectés. Bien que toujours troubles, les perspectives du commerce mondial sont un peu moins sombres aujourd’hui qu’à la fin de 2018.
Si les récents signes d’amélioration se confirment et amènent un redressement des échanges commerciaux à l’échelle mondiale, la zone euro en profitera assurément.
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Et le fort repli boursier des banques européennes après la réunion du mois de mars met aussi en lumière les effets potentiellement négatifs de l’orientation monétaire actuelle. Une réponse budgétaire serait plus efficace en période de taux d’intérêt négatifs – mais les espoirs d’une politique budgétaire plus expansionniste dans la zone euro ont souvent été déçus jusqu’ici, les pays qui disposent de la plus importante marge de manœuvre n’étant pas disposés à y recourir.
La réponse politique étant susceptible de briller par son absence ou de se révéler inefficace, l’Europe ne peut qu’espérer une amélioration du commerce mondial – et une absence d’incidents (voir discussion sur le Brexit).
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