Ce qu’il faut retenir des résultats du premier trimestre, par Isabelle Mateos y Lago, stratégiste chez BlackRock.
Les marges bénéficiaires des entreprises américaines se maintiennent, malgré les craintes grandissantes de pénuries de main d’œuvre - et d’inflation salariale - que pourrait engendrer le faible taux de chômage actuel.
L’attention prêtée à cette évolution se reflète dans notre analyse textuelle des rapports de courtiers publiés de 2004 à 2019.
Nous avons constaté que la proportion de rapports contenant l’expression « pression sur les marges » est désormais inférieure à sa moyenne historique, même si la proportion de documents mentionnant l’expression « marché du travail serré » est à son plus haut niveau.
Comment expliquer cette apparente disjonction ?
Les entreprises ont eu recours à la technologie pour accroître leur efficacité et ainsi réduire leurs coûts, diminuer leurs besoins de main-d'œuvre et contribuer à la stabilité de leurs marges bénéficiaires (voir la courbe « automatisation » du graphique, qui reflète cette tendance).
Certes, la pression sur les résultats devrait s'intensifier en cette fin de cycle, à mesure que l'inflation salariale s'accroît et que la croissance de la productivité ralentit.
Pourtant, pour le moment, les entreprises prennent des mesures pour atténuer la baisse, et beaucoup d'entre elles reversent également du capital à leurs actionnaires par le biais de rachats d'actions.
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