Historiquement, les actions américaines ont connu de fortes hausses dans les mois qui suivaient une inversion de courbe de taux… rappelle Bernard Aybran directeur de la multigestion chez Invesco.
Au terme des quatre premiers mois de l’année, la plupart des grands marchés affichent des performances à deux chiffres. Mieux, sur de nombreux segments obligataires, les performances atteignent également des niveaux qui ont de quoi satisfaire les investisseurs les plus difficiles.
Oui mais les investisseurs sont d’un naturel inquiet : lorsque les marchés baissent, ils s’inquiètent des moins-values et, lorsqu’ils montent, ils recherchent rapidement des signaux de surchauffe.
La récente inversion d’une partie de la courbe des taux américaine a donné lieu à une réflexion abondante. S’agit-il d’un signal de vente ? Rien n’est moins sûr pour l’heure. En revanche, les implications des mouvements de taux sur les valeurs financières donnent du grain à moudre aux investisseurs actions. Et des opportunités ?
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Un regard en arrière, sur les quarante dernières années, permet de constater que toutes les inversions précédentes ont eu au moins deux points communs : une politique de hausse de taux de la Banque Centrale et un éventuel ralentissement de la croissance mondiale.
Également, historiquement, les inversions de courbe coïncideraient avec un enchaînement d’événements qui, finalement, conduiraient à une récession.
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La conséquence de cette combinaison inversion de courbe et taux longs bas est la réallocation vers les marchés actions. Historiquement, les actions américaines ont connu de fortes hausses dans les mois qui suivaient une inversion de courbe de taux. Les banques pourraient être un des secteurs à profiter le plus de ce rebond.
Et, justement, la situation des banques et des valeurs financières sur les marchés a été particulièrement difficile depuis des années. Au point de créer des opportunités ?
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