La globalisation signifie interdépendance des économies, et la guerre de Trump pourrait être l’effet papillon sur certains sous-jacent immobiliers, notamment ceux les plus exposés au secteur extérieur prévient Béatrice Guedj, directrice recherche et innovation de Swiss Life AM.
Sur l’immobilier direct, les secousses de décembre et de mai dernier ont été indolores, avec plus d’appétit pour une classe d’actifs résiliente et comparativement moins volatile que les marchés cotés.
Sur l’immobilier coté, il semblerait que les mouvements de marché aient amplifié les divergences de performances entre les secteurs mais également les divergences quant à l’actif net réévalué. Ces divergences paraissent difficilement soutenables dans le temps.
Performances aux Etats-Unis : points d’inflexion
Sur l’immobilier coté aux Etats-Unis, la secousse de l’automne dernier sur les marchés boursiers n’a pas épargné les grandes REITS, notamment celles spécialisées dans les secteurs les plus sujets au cycle économique dont les segments industriels, le tourisme et les bureaux3.
Néanmoins, depuis 2019, la tendance sur les REITs américaines est à la hausse, épargnée par les turbulences du mois de mai. L’enthousiasme semble avoir été conforté par des indicateurs macroéconomiques porteurs, un taux de chômage à 3,6% et une hausse des salaires horaires de 3,2% sur un an.
Toutefois, il est temps d’analyser d’autres indicateurs moins agrégés pour éventuellement déceler des points d’inflexion.
Coté résidentiel, l’absorption net de 68.000 unités et la hausse des loyers à 3,2% sur un an expliquent l’appétit pour ce segment et la bonne performance des REITs depuis le début de l’année.
Rappelons que le secteur locatif privé continue de bien se tenir a contrario du secteur du neuf, qui a marqué un fort ralentissement depuis la hausse des taux d’intérêt hypothécaires en fin d’année passée.
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