Jamais 2 sans 3 : après Keren 2016 et Keren 2018, la société de gestion lance le fonds Keren Haut Rendement 2025, lui aussi consacré aux obligations datées. Raphael Elmaleh s’en explique en exclusivité pour N3D.
Nous aurions pu titrer, comme en juin 2019 « Encore des fonds à échéance… ». Mais Raphaël Elmaleh, président de Keren Finance, affirme ne pas suivre un effet de mode. Au contraire, il érige Keren en figure phare du secteur : « nous sommes spécialistes sur le haut rendement. C’est notre signature. »
Keren Finance a fait de l’Europe son terrain de prédilection. En termes géographiques, le gisement du fonds se répartit de la manière suivante : 35% en France, 10% au Luxembourg, 10% en Allemagne, 7,5% en Italie, 2,5% aux Etats-Unis, la Grande-Bretagne et les pays nordiques se partageant le reste.
Tant au niveau des secteurs qu’au niveau des dates d’échéance, la diversité est de rigueur. Les investissements iront aussi bien dans l’immobilier que dans la téléphonie ou la distribution.
De leur côté, les dates d’échéance s’étalent de 2021 à 2025, la plus grande part des obligations allant à leur terme en 2023 (à hauteur de 23% des obligations du fonds). Cela permet « de gérer la liquidité du portefeuille. Mais également de profiter d’éventuelles opportunités de marché » poursuit Raphael Elmaleh ; ce qui ressemble fort à une stratégie « buy and maintain » …
Pour « contrecarrer le discours disant qu’il n’y a rien à gagner sur l’obligataire », Raphaël Elmaleh met en avant le rendement attendu du fonds, de l’ordre de 5%. A suivre…