Dans son dernier « Global Fund Management Survey », BofAML (Bank of America Merrill Lynch) met en exergue l’appétence des gérants pour des secteurs comme la santé et la technologie. Ou souligne encore que les investisseurs pensent que la guerre commerciale constitue un risque extrême.
Dans un contexte mondial de faible croissance, « un investisseur sur cinq s’attend à ce que les taux à court terme augmentent pour l’année 2020 ». Parallèlement, 38 % des gérants interrogés anticipent une récession. C’est la probabilité de récession la plus élevée depuis août 2009. D’un autre côté, 59 % des gérants interrogés considèrent cette hypothèse comme étant peu probable.
Pour les investisseurs, la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis constitue un risque extrême. En revanche, ils considèrent que l’inefficacité de la politique monétaire ne présente qu’un risque moyen. Tout comme la possibilité d’une bulle sur les marchés obligataires. Le ralentissement de l’économie chinoise vient compléter ces trois premiers risques.
A l’échelle européenne, les actions britanniques sont boudées. Les investisseurs ne semblent pas impressionnés par l’hypothèse de la reprise de l’inflation. Seulement 4% d’entre eux pensent que cette hypothèse sera vérifiée.
Les préférences des gérants se portent en priorité sur la santé et la technologie. En effet, ce sont les deux secteurs les plus surpondérés en septembre. A contrario, le secteur de la chimie est le moins recherché par les professionnels.
Si l’intérêt pour les matières premières se fait sentir, l’engouement pour l’immobilier semble se tarir. Bank of America Merrin Lynch avoue n’avoir aucune préférence sectorielle.
Les secteurs de l’alimentation, des services au public et de l’immobilier sont surpondérés par rapport à leur moyenne historique. Tandis que les secteurs des télécoms et des médias sont sous-pondérés.
Pour conclure ce rapport, Michael Hartnett, directeur des investissements, soutient que « la stimulation budgétaire stimulerait l’optimisme des investisseurs ».