A l’occasion de sa grand-messe annuelle sur les souverains, Fitch Ratings a fait le point sur les tendances en matière de notes souveraines. L’Amérique latine suscite des interrogations.
Autre enseignement, la catégorie B continue de grossir tandis que BB est devenue la note la plus répandue parmi les dettes souveraines.
Hong Kong (AA), l’Italie (BBB), le Royaume-Uni (AA) ou encore le Costa Rica (B+) font partie des 17 émetteurs à être en perspective négative. A contrario, l’Autriche (AA+) et Malte (A+) sont dans le groupe des 12 pays en perspective positive.
Il convient de souligner que les notes souveraines pour l’Amérique latine n’ont jamais été aussi mauvaises. En effet, l’Argentine est notée B, le Brésil BB- et le Mexique BB-…
Le AAA des Etats-Unis est toujours d’actualité étant donné la résilience de l’Oncle Sam. De plus, le relâchement de la politique fiscale a contribué à l’évolution de l’économie mais a conduit à un élargissement du déficit.
Reste que certains pâtissent de leur instabilité politique. Ainsi Michele Napolitano, senior manager chez Fitch Ratings, rappelle que « si on regarde le modèle économique, l’Italie devrait être mieux noté ». Or, les problèmes de stabilité de la politique fiscale conduisent l’Italie à être pénalisée par une note avec perspective négative.
En Europe, le tiercé des émetteurs de dette souveraine les mieux notés rassemble le Luxembourg (AAA), l’Allemagne (AAA) et les Pays-Bas (AAA). A l’opposé, les perdants sont Chypre (BBB-), la Grèce (BB-) et l’Italie (BBB).