Nous prévoyons une reprise de la croissance mondiale au cours des 6 à 12 prochains mois, à mesure que les politiques de relance vont se répercuter sur l'économie réelle estime Jean Boivin, patron de la recherche de BlackRock.
Le mois de septembre a été marqué par les mesures accommodantes qu’ont prises les banques centrales. La mise en place de politiques monétaires plus souples est l'une des principales raisons pour lesquelles le risque d'une récession mondiale à court terme nous paraît limité.
La Fed a abaissé ses taux de 25 points de base, la Banque du Japon et la Banque d'Angleterre ont maintenu leurs politiques inchangées - tout en manifestant leur volonté d'agir - et la BCE a pour sa part annoncé un plan de relance de grande portée.
Notre estimation du taux d'intérêt nominal neutre combiné pour la triade est supérieure aux taux directeurs nominaux, pondérés par le PIB, des États-Unis, de la zone euro et du Japon.
Cet écart s'est creusé à la suite des mesures qui ont été engagées récemment, ce qui suggère que le degré d'accommodement de la politique monétaire s’est accru. Des conditions de financement plus accommodantes devraient selon nous réduire la probabilité que la faiblesse du secteur industriel global se traduise par un ralentissement plus marqué de l’économie.
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Les perspectives de croissance des principales économies développées se sont essoufflées depuis 2018, comme l’atteste notre GPS Croissance BlackRock pour les économies de la Triade (États-Unis, Japon et zone euro).
De leur côté, les conditions financières sont devenues plus favorables au sein de ces mêmes économies au cours des derniers mois, grâce aux politiques d’assouplissement monétaires qui ont été mises en œuvre : notre Indicateur de situation financière (« Financial Conditions Indicator », ou « FCI ») en témoigne.
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