Les freins qui pèsent actuellement sur la croissance devraient perdurer dans les douze prochains mois estime Tushka Maharaj, stratégiste JP Morgan AM. Ce qui permet, sur les marchés obligataires, de renouer avec la duration.
• Aussi faibles qu’ils soient à première vue, les rendements obligataires ne devraient plus beaucoup augmenter et les obligations apparaissent toujours attrayantes. Les économies en fin de cycle sont propices à la détention d’actifs sûrs et la duration sera également soutenue par l’attitude conciliante des banques centrales et la demande des investisseurs institutionnels.
• Nous estimons que la duration a un rôle à jouer dans les portefeuilles au même titre que les liquidités. Nous affectons un risque significatif à l’hypothèse d’une récession (35 %) et le reste à notre scénario de base, qui prévoit un ralentissement de la croissance vers son niveau tendanciel aux États-Unis. Dans tous nos scénarios, le profil risque/rendement est favorable à la duration.
• Dans leur ensemble, nos portefeuilles reflètent une vision prudente du contexte macro-économique mondial. Nous prenons progressivement une position de plus en plus positive sur la duration non couverte, conviction qui se renforcerait si les rendements des bons du Trésor américain à 10 ans passaient au-dessus de 2 %. Nous avons une légère surpondération du marché monétaire américain.
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