Selon une étude récemment publiée par Schroders, l’enjeu climatique aurait pris le pas sur le scepticisme des investisseurs à l’égard de l’investissement durable. Face à l’urgence environnementale, les investisseurs auraient mis de côté leurs réserve.
L’étude révèle que le changement climatique est devenu le principal sujet d’engagement des investisseurs, dépassant ceux en lien avec la stratégie d’entreprise. Leurs préoccupations se portent également sur les critères de gouvernance : les investisseurs sont désormais particulièrement attentifs aux droits des employés, à la corruption et au blanchiment.
Si en 2017, 20% des investisseurs ne croyaient pas à l’investissement durable, cette année seulement 11% n’y accordent pas de crédit.
Responsable du Stewardship chez Shroders, Jessica Ground relève que « cette tendance ne se limite plus à des régions spécifiques. Les investisseurs de tous les continents étudiés sont de plus en plus convaincus des avantages que pourraient leur apporter cette approche ». Ce recul de la méfiance est notamment remarquable en Amérique Latine, où les sceptiques sont passés de 29% à 12% en deux ans.
L’étude révèle en outre que cette tendance ne fera que s’accentuer durant les 5 prochaines années. Cependant, l’offre de produits financiers « responsables » reste très floue et segmentée, si abondante que les investisseurs ont du mal à s’y retrouver, (voir notre article Seulement 30% des fonds ISR le sont réellement).
Cela explique qu’une grande partie des investisseurs déclarent que plus de transparence autour de l’investissement durable les encouragerait à y recourir davantage. Ils demandent en outre à disposer de données fiables, démontrant la performance concrète de ce type d’investissement.
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