Les banques centrales mondiales ont pris cette année un virage accommodant inhabituel pour une fin de cycle afin de prolonger une expansion économique qui dure pourtant depuis déjà longtemps. La baisse des taux opérée la semaine dernière par la Réserve fédérale américaine (Fed) était le dernier volet en date de cette série d’assouplissements explique Jean Boivin, responsable de la recherche chez BlackRock.
Cependant, l’institution a également annoncé que les baisses de taux qu’elle mène en cette fin de cycle était probablement terminé pour le moment. Les raisons principales de ce revirement sont d’une part la combinaison potentiellement complexe d’une croissance qui ralentit et d'une inflation qui augmente progressivement, mais aussi dans des perspectives de croissance plus solides pour 2020, les conditions financières plus favorables se répercutant sur l'économie réelle.
1) La Réserve fédérale américaine n'a annoncé aucune nouvelle baisse de ses taux à ce stade, confortant notre point de vue selon lequel le besoin d'un assouplissement supplémentaire est limité.
2) Nous prévoyons une reprise de la croissance d’ici 6 à 12 mois, mais nous redoutons toujours que le ralentissement de l’activité manufacturière provoqué par la montée du protectionnisme ne s’étende au reste de l’économie.
3) Les marchés évalueront les répercussions du conflit commercial sur l’économie de la Chine en examinant les données économiques qu’elle publiera cette semaine, notamment celles relatives au commerce et à l’inflation.
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