À l’heure des vœux pour une nouvelle et meilleure décennie que la précédente, ceux ci restent malheureusement tributaires du même quarteron de dirigeants et de l’instabilité chronique qu’ils génèrent. À la suite de l’attaque de l’ambassade américaine en Irak, les États Unis ont répliqué, la semaine passée, par des frappes aériennes ciblées.
La promesse de représailles de Téhéran et la perspective d’une escalade nourrit déjà la promesse d’une année 2020 à feu et à sang.
Ce regain de tensions internationales n’a bien sûr pas manqué de jeter un coup de froid sur les indices boursiers galvanisés jusqu’alors par la dissipation en décembre des incertitudes liées au Brexit et à la guerre commerciale...
Sur les marchés, les conséquences les plus notables ont été un soudain retour de volatilité, un rebond des cours du pétrole (le Brent flirtant à nouveau avec les 70 dollars le baril) et un recul du rendement à 10 ans des bons du Trésor américain sous les 1,80%.
L’appréciation de l’or pourrait être également un témoignage.
Mais débutée depuis le début du mois de décembre dernier, elle semble plus relever d’une volonté des investisseurs de pousser plus loin leur stratégie défensive. Les tensions géopolitiques et les symptômes de marché qui en résultent, ne devraient toutefois pas infirmer la tendance haussière promise cette année. En effet, les facteurs de soutien aux indices (politiques accommodantes, fin de la guerre commerciale) restent plus que jamais en place.
Cela va sans compter sur l’espoir d’une reprise de la croissance chinoise relancé la semaine dernière par la Banque populaire de Chine avec l’annonce d’une nouvelle baisse des taux obligatoires imposés aux banques. Portant sur environ 114 milliards de dollars, cette mesure a notamment pour objectif de dynamiser les prêts et relance l’économie de l’empire du Milieu.
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