Le reflux des risques géopolitiques a alimenté la hausse des actifs risqués au cours de la semaine.
Si les craintes à l'égard de la crise entre les États-Unis et l'Iran se sont apaisées mercredi après que les deux pays aient signalé une désescalade, la situation reste tendue. Pendant ce temps, Pékin a confirmé que le vice-premier ministre Liu et une délégation se rendront à Washington la semaine prochaine. Aux États-Unis, le S&P 500 a atteint un nouveau record historique, tandis qu'en Europe, les adjudications obligataires en France, en Espagne, au Portugal et en Irlande ont fait l'objet d'un vif intérêt. Au Royaume-Uni, les membres du parlement se sont massivement prononcés en faveur du projet de loi sur l'accord de retrait, ouvrant la voie à la sortie du Royaume-Uni de l'UE le 31 janvier.
La semaine prochaine, la première phase de l'accord commercial sino-américain devrait être signée à Washington, tandis que les plus grandes banques lanceront la saison des bénéfices américains aux côtés des entreprises industrielles : la dynamique bénéficiaire des sociétés américaines est toujours négative et les estimations de bénéfices de l'indice S&P 500 ont fait l'objet de réductions plus importantes que la moyenne au cours du quatrième trimestre. En Europe, les minutes de la réunion de la BCE pourraient quelques éclaircissements quant à une prochaine révision stratégique, mais aucune mesure de relance supplémentaire n'est attendue cette année, à moins d'un choc négatif majeur pour l'économie. En Asie, la publication du PIB préliminaire de la Chine pour le quatrième trimestre fera l'objet d'un examen attentif, la croissance devant se stabiliser à 6% sur fond d'atténuation des tensions commerciales et de soutien des politiques.
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