Nous avons rencontré Emilie Desmomans, conseillère en gestion de patrimoine chez Rhône Capital.
1) Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
Après avoir accompagné pendant longtemps des personnes dans leur réorientation et leurs projets professionnels, j’ai changé de profession à mon tour. Il y a huit ans, j’ai transformé mes qualités d’écoute et de conseil en nouveau métier. Grâce à une belle rencontre avec Eric Bouhana, gérant de RHONE CAPITAL depuis 2002, et membre du groupement Magnacarta, j’ai donc rejoint cette société. Après un retour à l’école pour valider un Master Finance Gestion de Patrimoine, j’apporte depuis un conseil global, sur mesure et de long terme aux chefs d’entreprise et aux particuliers.
2) Parlez-nous de votre cabinet aujourd’hui ?
Rhône Capital, c’est aujourd’hui trois conseillers en gestion de patrimoine et une assistante commerciale et community manager. Notre offre est orientée principalement sur le conseil personnalisé avec honoraires de conseils et un suivi annuel avec la mise en place d’abonnements. Nos clients s’inscrivent dans une relation de proximité et de long terme. Nous partageons leurs projets de vie depuis plus de dix ans pour la plupart, et le plus souvent ceux de leurs enfants.
3) Quelles conséquences selon vous va engendrer une réglementation de plus en plus présente sur le métier de conseiller en gestion de patrimoine ? Par ailleurs que pensez-vous de la disparition du 3eme usage du Courtage ?
Cette règlementation est avant tout une opportunité pour les conseillers mais aussi pour les clients ! Elle impose une connaissance en profondeur de la situation du client ce qui permet un conseil de qualité, et l’instauration d’une relation de confiance. Elle amène à une nouvelle organisation de notre secteur. Nos structures ne sont plus des « cabinets » mais des entreprises organisées qui se développent en interne ou qui se regroupent afin d’apporter des réponses d’expert tout en conservant un lien de proximité avec nos clients. C’est pour cela que nous faisons partie du groupement Magnacarta. Cela renforce notre rôle et notre valeur ajoutée.
Nous allons, pour les prochaines années, aller vers une modification importante de nos modes de rémunération, que ce soit sur l’assurance ou sur les autres produits préconisés. C’est pour cela, que comme toute entreprise, nous devons innover, modifier et faire évoluer notre offre vers les besoins de nos clients. Aujourd’hui, et plus particulièrement depuis cette année, ils ont exprimé un réel besoin de conseils avant tout, et ont trouvé que leur conseiller en gestion de patrimoine a été l’interlocuteur le plus présent et le plus réactif face à leurs interrogations. Il est nécessaire donc d’innover sur notre rémunération en concertation avec les partenaires, cela dès la création des produits.
4) Quels sont vos partenaires privilégiés ?
Nous n’avons pas de catalogue de partenaires. Nous allons chercher la solution la plus adaptée à la situation et aux objectifs du client, qui lui, nous a rémunéré par des honoraires pour notre conseil. Nos choix s’orientent vers un produit certes, mais aussi vers des hommes et des femmes ayant le même service que notre société, que ce soit l’interlocuteur commercial ou le middle office. Magnacarta nous apporte un service de contrôle qualité pour chaque partenaire, afin de conserver notre temps auprès de nos clients.
Enfin, nous avons construit un réseau en interprofessionnalité avec des experts comptables, des notaires et des avocats ayant le même sens du conseil, avec qui nous travaillons de concert sur les situations de nos clients.
5) Quelle est votre politique en matière d’investissement socialement responsable ?
En fait, ce sont les clients qui demandent ! Comment puis-je orienter mes investissements vers une épargne ayant du sens, mais qui répond bien sûr à mes objectifs ? Que ce soit en immobilier ou en financier, nous travaillons avec des partenaires qui répondent à ces demandes.
6) Comment gérez-vous la crise actuelle ? Et comment gérer les conséquences selon vous ?
Grâce à cette crise, nous avons gagné au moins cinq ans en digitalisation pour les parcours de souscription et de gestion, qui étaient de plus en plus lourds. Cela nous dégage du temps pour le suivi et les rencontres avec nos clients. Etrangement, malgré la distance, cela nous a rapproché !
Les clients ont trouvé un vrai interlocuteur en cette période d’incertitudes et nous avons eu un grand nombre de recommandations.
7) Quels sont vos projets professionnels à horizon fin 2021 ?
Déménager ! Nous avons besoin de locaux plus grands pour notre développement, avec un projet d’embauche d’un alternant niveau Master afin de le former à notre méthode de conseil. Nous travaillons aussi sur notre offre sur mesure avec des niveaux de conseils et de prestations différents selon le besoin des clients.
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