Le crowdlending, le financement participatif par prêt, connait un engouement important. Rien qu’au mois de novembre, 27 millions d’euros ont été prêtés aux entreprises via ce mode de financement. Avec le crowdlending, c’est la fonction même des banques qui est remise en cause. Et si les banques avaient perdu une de leurs fonctions essentielles, le monopôle du prêt ?
La démocratisation du crowdlending se présente comme une alternative à l’épargne bancaire. Entre janvier et novembre 2014, selon Crowdlending.fr, blog spécialisé dans le crowdlending, le montant collecté par financement participatif s’est multiplié par 4. Ainsi 345 projets ont pu ainsi être financés sur 11 plateformes.
Pourquoi cet engouement pour le crowdlending ?
Une explication principale : il est une alternative sérieuse à l’épargne bancaire traditionnelle dans un contexte de taux bas. Le livret A, qui est à 0,75%, est le placement préféré des Français. Il a connu 12 mois consécutifs de décollecte entre octobre 2014 et septembre 2015. Les particuliers recherchent donc de nouveaux placements, performants et peu risqués. Le crowdlending s’inscrit dans cette optique. Selon un sondage publié dans le cadre du Salon Actionaria, 15% des sondés citent spontanément le crowdlending pour placer leur argent dans une entreprise, juste derrière la prise de parts directes dans une entreprise (16%).
Une offre qui commence peu à peu à se faire connaître : 50.000 personnes sont inscrites sur les principales plateformes de prêt rémunéré aux entreprises et profitent des rendements attractifs de placements innovant, pouvant aller jusqu’à 8,70 % chez Credit.fr https://www.credit.fr/ par exemple.
Le crowdlending séduit également d’autres domaines que le financement des entreprises. On le retrouve par exemple dans le secteur de la musique avec My Major Compagny qui a rencontré un vif succès avec le chanteur Grégoire.
Le crowdfunding n’est pas qu’une mode. Il s’inscrit au sein du phénomène plus durable de la digitalisation des services financiers.
VM/FL