La maison Carmignac, connue pour ses vues parfois « contrariant », ne déroge pas une fois de plus à son image. Didier Saint Georges, membre du comité d’investissement, livre dans sa note de décembre une vision des marchés qui peut sembler « alarmiste ou prématurée » selon ses propres termes… mais qui est néanmoins concrète.
« VIVE LA LIBERTÉ ! », un titre fort faisant échos aux tragiques évènements du 13 novembre mais également à la liberté « de défendre ses convictions », qu’elles soient en accord ou non avec les tendances majoritaires.
C’est justement face à l’engouement des investisseurs pour les Etats-Unis et la zone euro que Carmignac souhaite aujourd’hui replacer ces marchés dans des perspectives plus réalistes.
- Un marché américain qui n’a pas encore « pris la mesure du risque du ralentissement qui s’annonce ».
« La baisse inexorable des marges des entreprises », « l’improbable accélération de la consommation aux États-Unis », « le ralentissement chinois qui renforce la pression sur le chiffre d’affaires des exportateurs américains » et le décalage entre la croissance ralentie des entreprises et le niveau encore élevé du S&P 500 sont autant de facteurs qui conduisent Carmignac à rester globalement vigilent sur le marché américain.
- Une Europe qui semble avoir « épuisé l’essentielle de son potentiel »
Malgré les dernières statistiques positives pour le quatrième trimestre, Carmignac voit plusieurs « raisons d’anticiper une décélération de la zone euro dans les prochains trimestres ».
L’une de ces raisons est notamment « la croissance des prêts bancaires » qui ayant du mal à « dépasser le rythme annuel de 1% […] est même retombée à 0,4% en octobre ».
Et ce ne sont pas les récentes annonces de Mario Draghi concernant la baisse de l’euro qui impressionnent Carmignac…
Une analyse bien différente de ce qu’on a pu entendre dernièrement. Elle peut paraitre pessimiste, mais elle a le mérite d’être totalement assumée par la société de gestion.
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SL/FL