Depuis 2007-2008, les scandales financiers n’ont pas été rares. Il y eut le scandale du Forex, plusieurs grandes banques avaient été mises en cause pour s’être entendues afin de manipuler les taux de change. Cette fois-ci, la CE (Commission Européenne) s’est penchée sur le cas d’un dossier d’entente lié à des CDS (Credit Default Swaps).
Fautes de preuve, la CE a annoncé l’abandon des charges visant treize banques mises en cause. Certaines avaient été impliquées dans le scandale du Forex, telles que UBS, HSBC, Royal Bank of Scotland, Citigroup et JP Morgan. Les autres banques mises en cause sont Bank of America Merill Lynch, Barclays, Bear Stearns, BNP Paribas, Credit Suisse, Deutsche Bank, Goldman Sachs, Morgan Stanley. Rappelons qu’en septembre, douze de ces banques ont conclu avec la justice américaine un règlement amiable de 1,86 milliard de dollars.
Toutefois, les charges sont maintenues vis-à-vis de deux sociétés : Markit, société d’information financière, et de l’ISDA (International Swaps and Derivatives Association), principal fournisseur des contrats de référence dans les transactions financières.
Ces sociétés sont mises en cause par la CE pour avoir empêché, sous l’instruction de banques d’investissement, la Deutsche Börse et la CME (Chicago Mercantile Exchange) d’accéder au marché des CDS en 2007 et en 2008.
Pour l’instant, il est encore trop tôt pour envisager le montant des pénalités encouru par les sociétés. Un scandale de plus qui ternit encore une fois l’image de la finance…