Alors que la préférence pour les actions européennes ne se dément pas, dans ses Perspectives 2016 qu’il vient de publier le gérant BlackRock met en garde les investisseurs de la zone euro dont l’économie est aujourd’hui au même niveau que pendant la crise financière de 2008.
Blackrock le dit, « la reprise économique depuis la crise financière a été inhabituellement tiède ». L’économie américaine est à un niveau très faible, la zone euro également et le Japon est de nouveau en « récession ».
La difficile lisibilité des cycles économiques, du fait de certains facteurs structurels tels que l’âge avancée des populations ou des changements technologiques, amène BlackRock à une conclusion simple « il n’y a pas de garantie à ce que la croissance économique, l’inflation ou le profit des entreprises retrouvent les niveaux d’antan ».
Il existe également des divergences de cycles entre les différents acteurs : services versus production manufacturière, marchés développés versus marchés émergents.
Parallèlement, les politiques monétaires des différentes banques centrales se désynchronisent. Ce qui aura pour effet de « tendre » un peu plus les conditions de marché.
Malgré des années de politique monétaire accommandante, l’inflation reste toujours aussi faible. Par ailleurs, le ralentissement chinois ajoute un poids supplémentaire à la zone euro : la faiblesse de la consommation chinoise érode les exportations européennes à destination de l’Empire du Milieu.
Mario Draghi a beau être prêt à faire tout ce qui est en son pouvoir pour relancer l’inflation, BlackRock estime que « la politique monétaire ne peut à elle seule résoudre le problème européen ».
Au niveau obligataire, les marchés sont « difficiles » en zone euro mais il reste selon BlackRock des opportunités à saisir sur les marchés espagnol et italien.
Un portrait globalement pessimiste avec lequel il va pourtant bien falloir faire.
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SL/F