En cette période déclarative, Benoist Lombard, associé gérant chez Witam, fait une piqure de rappel sur cet impôt qui n’en finit pas de faire parler de lui, l’ISF.
- L’histoire de l’ISF en 3 étapes (0.14)
Création en 1981 dans un contexte d’inflation de 14 % et un taux marginal de 1,5%.
Suppression en 1986 par le premier ministre de l’époque, Alain Juppé.
Rédemption en 1988 puisque l’impôt est rétabli à cette date.
- Le barème de l’ISF (0.50)
Les assujettis à l’ISF : toutes personnes dont le patrimoine excède 1,3 millions d’euros avec une distinction entre les patrimoines de 1,3 million à 2,57 millions, et ceux supérieurs à 2,57 millions
- Comment réduire sa cotisation d’ISF (3.53)
La philanthropie : des dons à des fondations qui ouvrent droit à une réduction de 75% du montant donné, plafonné à 50.000 euros
L’investissement dans des PME
- Un investissement direct dans une PME ouvre droit à une réduction de 50% du montant investi, plafonné à 45.000 euros.
- Un investissement par l’intermédiaire d’un fonds d’investissement (FIP ou FCP) ouvre droit à une réduction de 50% du montant réellement investi dans la PME, plafonné à 18.000 euros.
- « La formule magique du plafonnement » (5.40)
La somme des impôts (impôt sur le revenu, prélèvements sociaux et ISF) ne peut être supérieure à 75% de ses revenus. Les revenus en question sont calculés selon une formule spécifique.
Une mise en place complexe qui fait appel à de l’ingénierie patrimoniale.
- Les critiques liées à l’ISF (9.30)
Un impôt dogmatique : l’affectation d’une ressource à une dépense.
Un impôt dé-corrélé de son contexte initiale : le taux marginal est aujourd’hui 1.400% supérieure à l’inflation.
Un impôt qui favorise la fraude : 5,2 milliards d’euros de collecte d’ISF en 2014, dont 1,2 milliards à la suite de redressements et/ou contrôles.
Quid de la suppression de l’ISF ? (8.56)
« Tous les candidats à la primaire républicaine estiment qu’il faut le supprimer…»
SL/FL