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Comment investir dans un contexte de taux de bas, de marché actions volatiles et de mouvements politiques tels que le Brexit ?

Certainement en adoptant des styles de gestion décorrélées des marchés financiers. Ce besoin n’est pas nouveau, mais la tendance s’est nettement renforcée depuis la crise de 2008.

C’est pour répondre à ce type de contraintes que les fonds patrimoniaux, objet de notre dossier thématique, ont été créés : offre du rendement dans le cadre d’une gestion dite de « bon père de famille ».

Concrètement, le fonds patrimonial vise à préserver le capital tout en profitant de la hausse des marchés, et en limitant les impacts en phases baissières. Avec accessoirement l’objectif d’une performance stable dans le temps.

Vaste programme… Il s’agit d’un objectif que l’on peut atteindre de multiples façons.

D’ailleurs, il n’existe pas une catégorie « patrimoniale » chez les mesureurs des performances et les agences de notation que sont Morningstar, Europerformance ou Quantalys.

On trouve parmi les fonds patrimoniaux des mixtes prudents, offensifs, des fonds obligataires, flexibles, long/short, des fonds actions... Bref, la gestion patrimoniale est par essence hétérogène. On y trouve de multiples écoles. Qui ont en commun souvent d’être fondées sur la conviction et la capacité du gérant à suivre son chemin sans se laisser distraire par les phénomènes de mode.

Conséquence, on trouve ici et là des fonds qui affichent des performances très différentes : alors que le fonds Echiquier Patrimoine (FR0010434019) offre une performance annualisée sur 5 ans de près de 2%, Aviva Patrimoine (FR0000291536) crève le plafond avec près de 8% par an sur 5 ans.

On décrypte, ces prochains jours, les fonds patrimoniaux : ceux qui affichent l’étiquette patrimoniale bien qu’ils ne le soient pas réellement et ceux qui ne la revendiquent pas alors qu’ils entrent dans la catégorie des fonds du « bon père de famille ».

EF/FL