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Le sujet est d’actualité alors que les clients ont du mal à passer aux honoraires et qu’il y a des plus en plus de question sur l’avenir des rétrocessions.

C’est à Olivier Rosenfeld que revient l’idée d’organiser une table ronde sur le sujet au cours du colloque Fidroit qui s’est récemment tenu à Paris.

Pour traiter de la question, 5 intervenants représentants différentes composantes de la Gestion de Patrimoine se sont livrés à un exercice original : intervenir chacun pendant 10 minutes sur le sujet de cette table ronde… pouvoir réagir aux propos des autres orateurs.

François Simon, président du Family Office AGAMI,  fut le premier à se livrer à cet exercice en soulignant la nécessité de mieux appréhender le coût des différents intervenants et prestations servies au client pour déterminer au mieux son prix et donc ses honoraires.

Sybille Grasset Tendero, notaire à Baillargues, insista sur la transparence et la certification ISO pour valoriser sa compétence auprès de la clientèle. A noter, une initiative intéressante de son étude,  le PWYW, Pay What You Want (payez ce que vous voulez), qui montre que le notariat sait innover.

Gilbert Habermann , consultant et surtout ancien patron de la gestion privée du Crédit Lyonnais , qui ne s’explique pas pourquoi les CGP ne disposent pas encore d’une part de marché plus significative dans la collecte d’épargne en France. Il souligne le savoir-faire des CGP, même si ces derniers ne maitrisent pas encore le faire savoir.

Stéphane Toullieux, président d’Athymis, a lu aussi insister sur la notion de transparence et l’arrivée de la fameuse génération Y qui devrait révolutionner les modes de distribution ou d’achat de services financiers.

Enfin Paul Younes, directeur général de l’UFF, a revendiqué le coût du conseil et des frais de son réseau.

Que conclure ?

  • Etre plus visible et accessible pour son client,
  • Mieux valoriser la valeur ajoutée du conseil donné et des services,
  • Mieux appréhender ses coûts et la transparence des frais ou honoraires versés par le client,
  • Quelques pistes pour capter une partie des foyers français qui se disent mécontents des services et conseils de leurs établissements bancaires (ils seraient près de des 60 % des 3 millions de foyers)

Franck GUINOT, Directeur du développement de Cap Ouest Solutions

FL/EF