Transcription de l’interview sur BFM Business.
- Tous les investisseurs n’ont pas les mêmes objectifs : court ou long terme?
- Prendre aussi en compte l’appétence au risque.
- Votre portefeuille doit être adapté à votre objectif et profil d’investisseur.
- Il faut se fixer des priorités : préserver le capital avec revalorisation óu croissance ?
- Exemple 1 : Objectif de préservation du capital : on veut limiter les risques de perte => fonds en euro, fonds à formule, fonds obligations d’Etat bien valorisé, etc. C’est le cœur du portefeuille.
- En satellite : des fonds actions ou obligataires HY pour une part marginale.
Et si on est prêt à prendre des risques ?
- Attention, souvent les investisseurs sont asymétriques : ils disent aimer le risque et quand les marchés baissent ils pleurent !
- On utilise des questionnaires de risques pour faire du « profiling ».
- Concrètement, on peut prendre plus de risques quand on n’a pas de projet à court terme, quand l’argent peut être immobilisé longtemps (5 à 15 ans).
- … Et bonne résistance psychologique : attention à la volatilité.
- Dans ce cas, le gros du portefeuille, le cœur, peut être investi en actifs plus risqués comme des actions et des obligations.
- Le cœur de portefeuille n’est pas le même pour tous les investisseurs !
Concrètement, comment sont construits les portefeuilles des investisseurs ?
- Les portefeuilles n’ont parfois pas de logique, faits de bric et de broc : fonds vendus au coup par coup par le banquier sans vision d’ensemble.
- Des doublons, des fonds contre-indiqués, des trous…
- Commencez par faire l’audit de votre portefeuille.
- 0bjectif : enlever les doublons, identifier les manques.
- C’est là qu’on hiérarchise son portefeuille : le cœur de portefeuille avec des fonds qui répondent à mon profil et à mes objectifs d’investisseur.
- Puis des satellites.
Y a-t-il un nombre idéal de fonds à mettre en portefeuille pour un particulier ?
- Selon la taille du portefeuille de 6 à 12 fonds semblent raisonnable.
- Inutile de multiplier les trop petites lignes.
- Si on a trop de lignes, on risque de perdre la vision d’ensemble.
- Pour chaque fonds, se poser la question de savoir quel rôle il joue dans le portefeuille.
Un dernier conseil ?
- Un fonds « bon » pour votre voisin n’est pas nécessairement adapté à votre situation.
- Diversifier ne signifie pas multiplier inutilement les lignes de son portefeuille.
- Chaque placement a une raison d’être.
FL/EF