Les taux bas, tout le monde en parle aujourd’hui, mais quelle incidence pour nos retraites futures ? C’est l’objet du billet mensuel d’Hendrik Leber, fondateur d’Acatis, société de gestion indépendante allemande. Extraits :
« La phase de taux bas, qui a été pendant longtemps masquée par les plus-values élevées des valeurs mobilières, devient une réalité dans les portefeuilles de prévoyance vieillesse. (…) »
[…]
« Les conséquences ? (…)
- Réduire les exigences : il y aura moins d’argent que ce que l'on espérait initialement. Il va falloir s’y habituer.
- Travailler plus longtemps : une population qui vit plus longtemps doit également travailler plus longtemps. (…)
- Sortir des systèmes de placement publics et investir dans des titres d’entreprises (…) »
« La politique de taux bas, qui n’est pas un hasard et qui a provoqué toute cette pagaille au niveau des investissements ainsi que la future pauvreté des retraités, se traduit par des distorsions énormes et a peu d'utilité. A quelques exceptions près, le temps ainsi acheté n’a pas été mis à profit :
- [En effet] Les États européens n’ont toujours pas appris à se suffire de l’argent qu’ils collectent.
- La reprise conjoncturelle visée est plus modérée que ce l’on serait en droit d’espérer au vu de l’argent peu cher. (…)
- Les banques ne sont guère plus saines que juste après la crise financière. La politique de taux bas les prive de revenus importants. Elles se consument. (…)
Il n’est pas très difficile de concevoir une politique financière, économique et environnementale sur la base de principes relevant de l’économie de marché. (…) Il est essentiel de reconnaître que, lors de la prochaine et longue phase de pauvreté des personnes âgées, les systèmes publics et conçus par les pouvoirs publics ne tiendront pas, que les exigences devront être revues à la baisse et la contribution personnelle à la hausse et que la seule voie de « sauvetage » est dans l’activité des entreprises. (…) »
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Rédaction/EV/EF