Il n'y a pas qu'en France ou en Europe que les instances réglementaires font du zèle au mépris des réalités et de tout sens commun.
Nos amis canadiens sont aussi confrontés aux exigences irréalistes de leurs organismes de tutelle.
En effet, l’ACVM (l’Autorité Canadienne en Valeurs Mobilières) milite pour une connaissance parfaite de l’ensemble des produits présentés par les distributeurs de valeurs mobilières. Une connaissance complète de toutes les caractéristiques de la gamme diffusée.
Les professionnels s’y opposent bien naturellement et arguent à juste titre de l’incapacité de tout savoir sur tout et des couts supplémentaires qu’une telle mesure engendrerait entre autre pour les indépendants et les petites structures. Sans compter une possible raréfaction de l’offre de solutions financières qui nous rappelle les conséquences évoquées par certains assureurs à propos de PRIPS.
Même cause, même effet ?
Après la suspension de la ratification du CETA (accord commercial entre l’UE et le Canada), en raison de l’opposition de nos cousins Wallons, il y a peut-être un moyen ici de rapprocher les deux rives de l’Atlantique soumises sensiblement aux mêmes contingences de distribution.
Conseillers financiers de tous pays, unissez-vous comme disait Karl….
Franck Guinot, directeur du développement chez Cap Ouest Solutions
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