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Si les mesures budgétaires nécessitent l’aval du Congrès, les mesures sur l’immigration ou les accords commerciaux peuvent être prises par « executive order » (ordonnances présidentielles sans confirmation parlementaire). 

Les baisses d’impôts ne sont pas compensées par des baisses de dépenses, ce qui devrait aggraver considérablement le déficit. 

Le rythme d’expulsion des « sans papiers » envisagé est inapplicable (ce serait plus de 15.000 expulsions par jour). Mais même en étalant la mesure sur toute la durée du mandat, cela fera une ponction sur la main d’œuvre qui réduira sensiblement la croissance et le potentiel de croissance. 

D’un côté l’application de droits de douane élevés à deux des principaux partenaires commerciaux du pays renchérira les prix à la consommation. Il est probable, d’un autre côté, que ces mesures entraîneront des représailles commerciales : les entreprises exportatrices pourraient en souffrir. 

Moody’s a entrepris de chiffrer les conséquences économiques de ce programme, grâce à un modèle réputé voisin de celui de la Réserve fédérale. Ils ont retenu trois scénarios : 

  • l’application telle quelle du programme, au total assez improbable – les Républicains traditionnels seront réticents à accroître spectaculairement le dé?cit budgétaire, 
  • un programme allégé, où Congrès et présidence font chacun un pas, 
  • un programme très édulcoré, où le Congrès reprend la main. Cela étant, M. Trump arrive en position de force, et le Congrès pourrait, au moins dans un premier temps, le suivre dans la plupart de ses propositions.

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Philippe Weber
Co-responsable des études et de la stratégie CPR AM

EF/EV