Face aux surprises politiques de l’année 2016, on aurait pu s’attendre à ce que la majorité de vos lectures se portent vers un billet « Trump » ou « Brexit ».
Et bien, force est de constater que ni un Trump ni un Brexit ne vous ont intéressé plus que ça !
En revanche, il semble bien que le retour aux loyers fictifs ait suscité quelques interrogations ! On le sait, cette disposition refait surface régulièrement (1). Et à l’aube d’une éventuelle suppression de l’ISF, il n’est pas dit que la taxation des loyers implicites tombe aux oubliettes.
Les experts prétendent réparer une injustice entre ceux qui paient un loyer et ceux qui, n’ayant plus à supporter la charge d’un emprunt, n’ont plus à débourser des mensualités. Faut-il comprendre que l’héritier de sa résidence principale supportera, une fois les droits de succession réglés, une taxation supplémentaire ? Voilà une idée empreint d’une certaine folie !
Autre inquiétude de cette année 2016, la loi sapin 2 et son article 21 bis qui autorise le gouvernement à stopper les rachats sur les contrats d’assurance vie en cas de crise.
Naturellement, le problème de la baisse de rendement des fonds en euros est omniprésent, mais cessons de divaguer sur des scénarios catastrophes (Fonds en euros, stop au délire !). Le niveau des réserves et des plus-values latentes actuelles sur les fonds en Euros permettraient aux assureurs de faire face à une hausse des taux maitrisée.
D’ailleurs, les résultats du « stress test » présenté en fin d’année par l’ACPR tendent à rassurer : la « résistance » de nos assureurs est dans la moyenne du marché européen.
Et même si Edouard Carmignac se prépare pour un changement de régime économique majeur, pas question de craindre pour autant un krach obligataire.
EV/FL
Voir aussi
- Etude de l’OFCE (Observatoire Français des Conjonctures Economiques – Oct 2016)