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Quelles sont vos craintes depuis l’élection d’E. Macron ? La fiscalité du patrimoine arrive en bonne position, et précisément l’optimisation fiscale… à en croire les articles que vous avez privilégiés sur votre site préféré depuis le 8 mai dernier.

Quoi de plus naturel lorsque l’on sait que les juridictions et l’administration fiscale tordent la matière en tout sens.

S’ajoute à cela un Président Macron qui entend casser les codes en instaurant une « flat tax », ou bien encore en remplaçant l’ISF par l’Impôt sur la Fortune Immobilière.

En attendant (très impatiemment) la prochaine loi de finance qui viendra préciser « la rupture fiscale », on se cale sur le Bofip et les juridictions.

D’abord l’exonération de la plus-value de cession de la résidence principale. Véritable avantage fiscal dont le bénéfice est laissé à la libre appréciation des autorités : 2 décisions pour le mois de mai, l’une en faveur du contribuable et l’autre en sa défaveur.

On ne manquera pas d’apprécier ces dossiers où les juridictions taclent le fisc comme cette décision du Conseil d’Etat sur l’imputation des déficits fonciers. Bref, le fiscaliste navigue en eaux troubles et il y a a priori peu de raisons que ça change.

Pourtant, du changement le Président en veut : « nous devons rendre le cadre fiscal plus propice à la détention d’actions » a-t-on pu lire ici et là. Voilà de quoi s’arrêter sur le Top 10 de Meeschaert.

Le président Macron souhaite que les Français prennent un peu plus de risques dans leurs placements. Les produits structurés semblent dès lors tout à fait indiqué si tant est qu’ils correspondent au profil de l’épargnant.

In fine, la réforme fiscale du nouveau Président (baisse taux de l’IS, flat tax, modification de l’assiette taxable de l’ISF) devrait redynamiser les rendements, pour l’heure écrasés par une fiscalité trop lourde.

EF/FL