+190% sur 16 ans… C’est la performance du Top 10 que Meeschaert administre depuis mai 2001. Une progression à mettre en perspective avec celle de l’indice MSCI Euro qui sur la même période a lâché près de 6%. Ou avec celle du SBF 120 qui a pris moins de 13%.
Ce portefeuille resserré de valeurs européennes compte essentiellement des titres français, aussi bien de croissance comme Iliad que de rendement comme Air Liquide.
Sans être totalement équipondéré, ce Top 10 ne connait de distorsion en terme de poids, chaque valeur pesant entre 6,80% (Valeo) et 10,20% (Danone) ; avec actuellement une poche de cash de plus de 11%.
Le corolaire de cette sélection étroite d’une poignée de titres est une certaine volatilité comme cela est clairement visible en 2008 ou en 2011. Il apparaît que ce Top 10 affiche des « draw down » plus marqués que les portefeuilles classiques que représentent les indices.
On sait que la volatilité globale d’un portefeuille est fonction du nombre de titres détenus, et de leur niveau de corrélation bien sûr. Mais toutes choses étant égales par ailleurs (en termes de corrélation), on fait baisser la volatilité d’un portefeuille en multipliant les lignes (jusqu’à 20/30 environ, ensuite le gain devient marginal).
A l’inverse, les mouvements de rebond sont eux aussi plus marqués. La récupération est peut-être moins rapide, mais elle est de plus grande ampleur.
Bref, il semble que le fameux couple rendement/risque soit superbement illustré avec ce portefeuille géré par Meeschaert. Un cas d’école en quelque sorte qui militerait en faveur de la volatilité.
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