Qui se souvient encore d’Amstram, de SMT Goupil, du TO7 ? En réalité, pas mal de monde. C’est la conviction de Stéphan Français qui, il y a 4 ans, a repris la marque Thomson Computing avec comme objectif de faire revivre l’ordinateur français. Pari aujourd’hui gagné avec un chiffre d’affaires en progression régulière et une ambition d’envergure : donner à la marque une dimension européenne.
Il s’agit d’un rêve un peu fou que son promoteur présentera sur Patrimonia en partenariat avec Financial Business School, dont le président, Alfonso de Castro, aussi actif sur la Financière d’Uzes, accompagne Stéphan Français.
Ce dernier n’en est pas à son coup d’essai. Il a fait ses classes chez Surcouf, la grande surface dédiée à l’informatique et aux équipements numériques. C’est là qu’il apprend la maitrise de toute la chaine d’approvisionnement.
Viendra ensuite une série de rencontres, la Financière d’Uzès, Sophie Bernard de L’Even qui fait le bridge avec Teddy Riner. Les affinités entre les 2 hommes sont immédiates : l’entrepreneur a pratiqué le judo pendant des années, le champion olympique a fait un cursus informatique lorsqu’il était étudiant. Ils sont en phase sur le projet et la manière de le mener.
La sportif prendra une participation au capital, de l’ordre de 10%, et devient en quelque sorte « ambassadeur » de la marque. C’est la raison qui explique cette année sa présence sur la Convention au cours d’un atelier vendredi en fin de matinée : « Le sport de haut niveau au cœur de l'investissement entrepreneurial : un exemple concret avec Teddy Riner ».
Alors, y a-t-il encore de la place pour une informatique européenne, à défaut d’être française ? Si les 2 hommes ne manquent pas d’énergie, ils leur restent à transformer l’essai et à partir à la conquête du Vieux continent.
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