Les maîtres-mots des commentateurs, analystes et gérants face aux perturbations que connaissent les marchés : contre-choc obligataire, correction technique, retour à la normale…
Fidelity : « La raison de ce grand retour de la volatilité provient de la dynamique des marchés obligataires qui s’est mise en place depuis la mi-décembre. En effet, la reprise mondiale synchronisée conduit les grandes banques centrales à réviser leur politique monétaire ou bien invite les investisseurs à anticiper ces changements. »
Oddo BHF : « La rapide hausse des taux observée sur l’ensemble de la courbe américaine a perturbé les investisseurs. »
Candriam : « La vraie raison derrière la chute brutale du marché américain qui s’est produite lundi soir, était liée à une correction technique, et non à des craintes liées à l’inflation, comme en témoigne la baisse des rendements obligataires durant le mouvement de vente sur le marché actions. »
Federal Finance Gestion : « C'est probablement l'entrée "en zone rouge" des taux longs américains qui a enclenché le mouvement de défiance mardi soir. »
Aberdeen Standard Investments : « Il est important de se rappeler que ce n’est qu’une question de temps avant que ce genre de correction ne se produise. Les marchés financiers ont été trop longtemps silencieux et cela ne pouvait durer. (…) Les investisseurs devraient être rassurés dans les jours et les semaines à venir par la solidité des bénéfices des sociétés et par les dividendes et les rachats d'actions que permettent des niveaux élevés de liquidités de l'entreprise. »
OFI AM : « A l’origine de cet affolement, la sensation de la part des investisseurs que les Banques Centrales auraient peut-être minoré le risque d’inflation. »
Deutsche AM : "Retour à la normale. Une correction du marché était probable depuis quelque temps. Outre les facteurs techniques, la hausse régulière des anticipations d'inflation a probablement joué un rôle. Compte tenu de la bonne conjoncture économique et de la solide croissance des bénéfices, nous restons optimistes sur les actions et n’anticipons pas à une vente massive d'obligations. »
Dorval AM : « La combinaison d'indices techniquement très surachetés, et l'accélération de la correction sur les taux a provoqué une correction de 8% des marchés actions internationaux. »