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L’analyse du bon Docteur Leber, patron d’Acatis.

Peter Praet, économiste en chef de la BCE, a dit un jour : « Lorsqu’on imprime de la monnaie, on obtient toujours de l’inflation. Toujours ».

Il y a une obligation Bund arrivant à échéance en 2046 qui intègre un taux d’inflation de 1,6 % pour les 30 prochaines années. Nous nous sommes habitués à ce bas niveau d’inflation. Les syndicats se montrent raisonnables, les Asiatiques assurent des produits bon marché, les robots produisent à moindre coût, le prix du pétrole est modéré… autant de bonnes raisons qui expliquent des prix durablement modérés.

Parallèlement, la banque centrale européenne (mais également ses homologues japonais et américain) ont élargi la masse monétaire à un niveau astronomique. Les sciences économiques nous apprennent que le niveau des prix résulte de la masse monétaire multipliée par la vitesse de circulation de l’argent.

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C’est ce qui se produit lorsque la confiance dans l’État se détériore et que la monnaie n’est plus librement convertible dans d’autres devises. Dans une telle situation, des biens matériels (articles de grande consommation, biens d’investissement, immobiliers, actions) sont achetés car personne ne veut garder de l’argent en main et chacun souhaite posséder des valeurs matérielles sûres. Une telle perte de confiance est également envisageable en Europe.

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Les ingrédients de l’inflation sont donc réunis. Actuellement, nous ne pouvons pas nous imaginer ce qui pourrait déclencher une réaction en chaîne. Mais nous pouvons affirmer que, dans un tel cas, les recettes des banques centrales pour contenir l’inflation ne fonctionneraient plus

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Nous estimons que le maintien d’un taux d’inflation moyen aussi bas que 1,6% n’est pas plausible sur les 30 prochaines années.

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