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Le projet de « loi Pacte » a été récemment présenté par le gouvernement. Cette réforme, qui vise à dynamiser les PME, influe également sur l’épargne des Français, qui seraient encouragés à se tourner davantage vers les marchés actions. L’idée est bonne, mais attention à ne pas se tromper de piste… Analyse par Philippe Parguey, directeur général développement chez Nortia.

Le gouvernement continue d’avancer dans la refonte du cadre de l’épargne en France. Fin 2017, la loi de Finances a simplifié le cadre fiscal avec l’introduction de la « flat tax ». Désormais, le gouvernement s’attaque à un sujet plus complexe : inciter les Français à financer les entreprises en réorientant l’investissement de leur épargne.

Dans un contexte de taux bas, ce projet de financement des entreprises peut séduire les Français : en effet, les investissements sécurisés ne permettant plus de faire fructifier le capital, les épargnants ont tout intérêt à se tourner un peu plus vers les marchés actions. Sachant que 1.400 milliards d’euros sont actuellement investis au sein des fonds en euros des compagnies d’assurance (principalement investis en obligations d’État), la manne financière serait énorme !

Transformer les « fonds en euros » en « fonds euro-croissance » : toujours une aussi mauvaise idée !

L’actuel projet de loi Pacte envisage de relancer des fonds semblables au fonds « euro-croissance » déjà mis en place depuis quelques années dans les contrats d’assurance-vie. Rappelons que les fonds euro-croissance ont la particularité de permettre à l’assureur d’investir davantage en actions pour augmenter le rendement du portefeuille à long terme, mais avec une contrepartie pour l’épargnant : une garantie en capital qui ne s’applique qu’après huit années de détention (et non immédiatement comme pour les fonds en euros).

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