La gestion «overlay» consiste à appliquer une «seconde couche» de gestion dans la construction d’un portefeuille d’actions, dans le but d’optimiser son profil de rendement/risque. Deux méthodes sont envisageables: réduire le risque tout en essayant de ne pas trop dégrader la performance, ou au contraire maximiser le rendement tout en encadrant la prise de risque associée. La première méthode, consistant à gérer la couverture d’un portefeuille, est la plus répandue car elle peut répondre aux besoins d’un grand nombre d’investisseurs.
Ce type de stratégie, passant par l’utilisation de produits dérivés, offre plus globalement l’avantage de pouvoir piloter l’exposition actions d’un portefeuille sans avoir à modifier les lignes de celui-ci. En clair: il devient possible de diminuer le risque global d’un portefeuille sans pour autant être obligé de vendre des actions, ces transactions étant associées à des frais de courtage parfois substantiels ou à des impacts comptables non souhaités.
Deux types de stratégies: «tactiques» ou «permanentes»
Une stratégie «overlay» peut s’envisager à court ou long terme. On distingue ainsi les stratégies de couverture «tactiques», qui peuvent être mises en place sur une période donnée, par exemple pendant quelques mois, et les stratégies de couverture «permanentes», mises en place pour gérer le couple rendement/risque d’un portefeuille sur le long terme.
Les stratégies tactiques présentent le risque de n’être pleinement efficaces qu’en cas de bonne gestion de leur «timing», c’est-à-dire en couvrant un portefeuille avant la survenue d’un risque et en retirant cette protection avant la survenue d’un rebond. L’imprévisibilité de certains événements et de leur déroulement rend ces stratégies complexes à mettre en oeuvre de manière optimale, bien qu’elles puissent se révéler particulièrement adaptées.
A l’inverse, les stratégies de couverture permanentes permettent de maîtriser à long terme la volatilité d’un portefeuille. Grâce à une gestion dynamique du niveau de protection du portefeuille et du coût optimisé de cette protection, ces stratégies peuvent offrir des performances plus régulières, tout en bénéficiant d’un niveau de risque plus faible que celui d’un portefeuille actions classique. […]
Pour lire l’intégralité du document, cliquez ICI.
Geoffroy Gridel est gérant de portefeuille chez UBP.