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A l’entame du mois de septembre, l’appétence pour le risque a été alimentée par l’espoir de nouvelles négociations commerciales entre la Chine et Washington.

Néanmoins, cet optimisme a rapidement disparu, les Etats-Unis ayant finalement annoncé la mise en place de droits de douane de 10% sur 200 milliards de dollars de produits chinois supplémentaires. La raison de cette décision : le déficit commercial des États-Unis vis-à-vis de la Chine a atteint de nouveaux sommets en juillet.

 Il y a donc de bonnes raisons de penser que Donald Trump ne reculera pas dans sa stratégie, en particulier à l'approche des élections de mi-mandat. Au total, la moitié des importations chinoises vers les États-Unis sont désormais taxées, Donald Trump menaçant d’appliquer des droits de douane sur la totalité de ces importations si Pékin opte pour des représailles. On peut bel et bien parler de guerre commerciale.

En parallèle, la confiance des industriels américains a atteint son plus haut niveau depuis 14 ans et la suprématie des actions américaines montre à quel point l’économie et les marchés américains sont à l’abri des chocs commerciaux. Tant que la popularité de Donald Trump reste forte parmi les électeurs républicains, nous pensons que les vents contraires sur le plan commercial resteront forts.

La mondialisation et la montée en puissance de la Chine ont contribué à ce que les travailleurs américains reçoivent une plus petite part du gâteau économique. Ainsi, le fait de freiner la montée en puissance de la Chine au sein de l’économie mondiale devrait participer à renforcer à la popularité de Donald Trump aux États-Unis. Pour les défenseurs du président américain, les risques de cette stratégie sont gérables, et les avantages considérables.

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Witold Bahrke est stratégiste macro chez Nordea AM.