Les prix du pétrole sont en hausse de plus de 175% depuis février 2016 et à leur plus haut niveau depuis 2014. L’impact sur le revenu disponible des ménages risque de se faire sentir dans les prochains mois.
Plus inquiétant encore, et bien que ce développement ne traduise absolument pas une accélération de l’activité, son effet sur les indices de prix à la consommation (CPI) semble convaincre certains banquiers centraux de préparer les esprits à un resserrement de leur politique monétaire1.
Ce n’est malheureusement pas une surprise : les dernières hausses de taux de la BCE ont eu lieu en juillet 2008, avril 2011 et juillet 2011, des périodes précédées par de fortes hausses du prix du baril.
Coincidence ? On croise les doigts…
Pierre Bellot est gérant chez Invesco.
Voir aussi
1 « Draghi sees relatively vigorous pick-up in underlying inflation » Bloomberg, 26 septembre 2018