Décidément, nos amis britanniques savent créer l’événement… Après 4 mariages et un enterrement, ils poursuivent autrement sur un scénario burlesque : le 15 Janvier dernier, le parlement britannique rejetait l’accord durement négocié par la Première Ministre Theresa May. Malgré cette défaite plutôt attendue, Theresa May affirme vouloir conserver ses fonctions.
Alors que Theresa May militait pour un accord négocié, les députés lui ont infligé in camoufler. Au lieu d’un « plan B », la Première Ministre s’accroche à son projet qu’elle essaye de sauver jusqu’au bout. Selon Gordon Brown, patron de la gestion chez Western Asset, le scénario le plus probable est un « deal » par lequel le Parlement appuiera en fin de compte ce « plan B ».
Depuis quelques semaines, quatre options s’ouvrent à Theresa May : maintenir son accord amendé, se diriger vers un Brexit « soft », sortir sans accord ou mettre aux orties tout le travail qu’elle a fait jusqu’à présent, ce qu’elle refuse catégoriquement.
Bien qu’une majorité au Parlement s’oppose à un « Brexit dur », il en faudrait bien plus en faveur d’une autre solution. Le risque serait qu’il n’y ait aucune majorité, ni pour la révocation de l’article 50, ni pour un nouveau referendum, ni pour un scénario de « Brexit light ». Ce manque de consensus mènerait à un « Brexit dur », tant redouté par la plupart des députés. Cependant, d’après Howard Cunningham, gérant obligataire chez Newton, un « Brexit dur » reste une hypothèse peu probable.
De ce fait, le scénario de « non Brexit » semble probable. Celui-ci demanderait un nouveau référendum ou une nouvelle élection… Mardi 29 janvier, les députés doivent voter pour une nouvelle solution. D’ici là, les parlementaires cherchent à élaborer une novelle stratégie Brexit, tout en s’opposant à la Première Ministre.