Lee Jae Dong, Danil Ishutin, Johnathan Wendel, ces noms ne vous disent peut-être rien ; et pourtant ce sont des stars dans leur milieu. Des stars plutôt bien payées pour des jeunes de 25/30 ans : aux environs de 500.000 € de gains pour une compétition et des salaires entre 2.500 € et 4.500 €.
Après l’ouverture des paris hippiques, pokers, sportifs, c’est au tour des paris « gamer » d’occuper le devant de la scène. L’habileté de ces joueurs de jeu vidéo, payés par des sponsors, a conduit au développement aux Etats-Unis de plateformes via lesquelles vous pouvez parier sur votre propre victoire aux jeux vidéo.
Un milieu à fort potentiel donc qui a déjà ses lettres de noblesse Outre-Atlantique et qui commence peu à peu à séduire les « gamers » européens. Si aujourd’hui il n’existe pas encore de plateforme de pari française (elles sont américaines), des start-up commencent dans l’Hexagone à s’intéresser à ce marché.
Maxime Sarthet, fondateur et associé de la start-up Dembets est en plein développement afin de pouvoir proposer les paris aux Français, et plus généralement aux Européens. « Nous sommes clairement confiants sur les perspectives de marché qui est appelé à un fort développements. Nous sommes pour le moment deux en France et je compte bien développer Dembets à l’international. »
Ce secteur bénéficie d’une réglementation, dont le moins que l’on puisse dire, est qu’elle est relativement diaphane en comparaison du secteur des paris hippiques et sportifs. Et pour cause, les paris « gamer » n’entrent pas dans le champ d’application de l’ARJEL (Autorité de régulation des jeux en ligne) car ces paris reposant sur l’habileté des joueurs, le hasard n’y a pas sa place.
Désormais, vous ne pourrez plus dire à vos enfants « ce ne sont pas les jeux vidéo qui vont pouvoir te nourrir. »
« Et bien si maman, justement… »
SL/VM