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Xavier Lépine, président du directoire de La Française, poursuit et signe dans sa dernière chronique.

« L’année dernière pratiquement jour pour jour j’écrivais "Ça va péter"* où j’évoquais les fortes probabilités d’occurrence d’une crise liée à la combinaison de multiples facteurs : de la mondialisation à la disruption, du surendettement des Etats à l’inégalité de la répartition des richesses, de la montée des risques géo-politiques aux risques écologiques.

[…]

Si on ne peut pas encore dire "ça pète", il s’agit bien de craquements dans beaucoup de domaines clés.

Dans cette situation, les recommandations de l’Asset Manager sont claires : un contexte de Deflastag – Déflation/stagnation – privilégie le créancier à l’actionnaire :

  • Les écartements de spread sont aujourd’hui liés à des phénomènes de flux (de gros vendeurs et pas d’acheteurs) et non pas à une détérioration proportionnelle du risque de crédit. Il serait quand même paradoxal qu’une banque comme Deutsche Bank fasse faillite parce qu’on lui demande de renforcer ses fonds propres pour que précisément elle ne fasse pas faillite ! Des rendements autour de 10 % pour la dette Tier One des banques, sont clairement une opportunité !
  • La dette des compagnies pétrolières US qui se traitent sur la base de rendement de 10 % à 15 %, c’est-à-dire à des niveaux de défaut… Elles ne feront pas toutes défaut, et après consolidation du secteur, les 80 % de compagnies survivantes se traiteront sur la base de rendement moyen de la dette HY US voisin de 7 %... offrant un potentiel de performance très substantiel…
  • L’immobilier tertiaire : les taux longs resteront bas et les spreads continueront de se réduire. Une hausse modérée des taux longs refléterait une amélioration de l’activité économique et donc une baisse des taux de vacances. Si par contre, la hausse des taux longs était liée à un changement de stratégie de la BCE ou une perte de confiance, là également un risque qui peut être partiellement couvert par l’achat de cap sur les taux longs. En tout état de cause, un rendement de 4,5 à 5 % net fait la différence.
  • En dépit de notre préférence pour la dette, on peut aussi revenir sur les actions en couvrant une partie du risque de prophétie auto-réalisatrice via des stratégies optionnelles, leur taux de dividende fait sens dans un contexte où les taux à 5 ans sont négatifs… »

Pour l'intégralité de l'analyse de Xavier Lépine, cliquez ICI.