En réalisant une analyse sur une période de plus de deux siècles, Allianz GI constate que les actions ont fait mieux que les autres classes d’actifs, telles que les emprunts d’État et les instruments monétaires.
En moyenne, le rendement annuel des actions sur périodes glissantes de 30 ans s’établit à 6,95 %. Avec des extrêmes, toujours sur périodes glissantes de 30 ans, de 2,81% et 10,63 %.
Cette étude donne également un exemple frappant, bien qu’illusoire, d’un investisseur qui aurait investi 100 dollars en 1871. Ces héritiers seraient aujourd’hui les heureux propriétaires d’un capital d’une valeur d’environ 18 millions de dollars. Mais, faut-il le rappeler, rares sont les horizons de placement dépassant les 10 à 15 ans…
De manière plus réaliste, Allianz GI constate que les performances actions ramenées sur des périodes glissantes de 10 ans sont encore plus attrayantes. À titre de comparaison, « la classe d’actifs a généré en moyenne une performance réelle maximum de 16,84% depuis 1800, contre 12,41% pour les bons du Trésor américains et 11,62% pour les T-bills américains ».
Pour autant, Allianz Gi ne cache le risque associé à cette classe d’actifs.
Si sur périodes glissantes de 30 ans, les rendements annualisés oscillent de 2,81% à 10,63, force est de constater que sur périodes glissantes plus courtes (10 ans, 5 ans ou tout simplement 1 an), on obtient des rendements négatifs dans certains cas.
Les investisseurs qui conservent effectivement leur investissement durant 30 se faisant rares, il est donc difficile de faire abstraction du risque inhérent à cette classe d’actifs.
SL/FL