Et si les infrastructures devenaient le nouvel Eldorado de l’investisseur en quête de rendement ? Dans un environnement pas toujours très lisible on constate un intérêt fort pour quelques classes d’actifs qui reviennent régulièrement sur le devant de la scène, parmi lesquelles High Yield, fonds à échéance, Long/Short, Infrastructures… Voir par exemple le choix que fait Schroders sur certains fonds.
Pourquoi ? Parce les entreprises d’infrastructure (sociétés autoroutières, services portuaires, aéroports, distribution d’eau, etc…), qui sont souvent des concessions, tendent à présenter un profil obligataire. En effet, le chiffre d’affaires de ces sociétés est connu d’avance avec une assez grande précision ; certes il affiche rarement une croissance extravagante, mais sa régularité s’accompagne d’une excellente visibilité sur la marge bénéficiaire. Bref, on est pratiquement devant un coupon obligataire, associé à une activité régulée, donc largement prévisible…
Parmi les fonds qui jouent le thème des infrastructures, notons DNCA Invest Infrastructures (LU0309082369) qui affiche une performance annualisée de près de 9% sur 3 ans (et environ 6,7% par an sur 5 ans). La maison a fait le choix d’investir pour la plus grosse partie de son portefeuille (près de 86%) dans l’Eurozone. A noter que des « poids lourds » comme Vinci et Eiffage représentent plus de 10% d’un portefeuille concentré (40 lignes dont les 10 premières pèsent près de 45% des encours).
Le fonds Edmond de Rothschild infrastructures (LU1160360886), essentiellement investi sur les marchés développés, présente quant à lui une poche émergente de 12% des encours. Enfin certains fonds jouent complètement la carte des infrastructures émergentes, comme le Amundi India Infrastructures (LU0334875175) ; avec certes de belles performances (près de 16% par an sur 3 ans) mais aussi une volatilité conséquente… à 28%.
EF/FL