L’ère de la digitalisation n’est pas sans conséquence sur le commerce physique ou de proximité. Pour autant, Sofidy estime que le « e-commerce de centre-ville a encore de beaux jours devant lui dans les grandes agglomérations ».
Face à un pessimisme récurrent au sujet du commerce physique, Sofidy, qui gère un patrimoine immobilier de quelque 3,7 milliards d’euros, fait preuve de positivisme en pariant même sur le commerce physique « 2.0 ».
Le vieillissement de la population, les flux structurels de population en direction des grandes agglomérations ou le tourisme sont autant de raisons permettent de qualifier le commerce de proximité de « canal privilégié pour de nombreux consommateurs » contrairement au e commerce.
Un canal privilégié mais également complémentaire du e commerce puisque le commerce physique permet le renforcement d’une image ou la mise en œuvre de nouveaux concepts à l’image des « pop up stores » ou boutiques éphémères.
« Les grands acteurs du e-commerce sont aujourd’hui les leaders du commerce physique et souvent de proximité ».
Sofidy ne s’arrête pas là et pousse le raisonnement un peu plus loin en pariant sur le commerce physique « expérientiel » ou « 2.0 » : des boutiques dites connectées utilisant les outils numériques du e-commerce pour proposer des services personnalisés.
« Cette « nouvelle génération » de commerce physique pourrait imposer le commerce de centre-ville comme un canal durablement incontournable et assoir un peu plus ses perspectives de croissance dans les grandes agglomérations ».
Pour faire simple, l’investissement dans l’immobilier de commerce est loin d’être « mort », il pourrait même bénéficier d’une croissance non négligeable.
SL/FL