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Sean Taylor, responsable marchés actions émergents chez Deutsche AM, nous confie ses stratégies d’investissement sur la classe d’actifs.

Est-il temps de revenir sur les émergents ?

Comparé aux marchés développés, non pas encore. Cela dit, nous sommes revenus à une position plus neutre sur les émergents dans nos portefeuilles d’actions mondiales.

Néanmoins nous conservons notre préférence pour les marchés développés pour trois raisons principales :

  • Les marchés obligataires émergents sont encore faibles comparés à la force du dollar et au cycle des taux américains.
  • Les pays émergents demeurent surendettés, tout particulièrement l’Amérique Latine. Ce surendettement pèse sur les fonds propres et sur les bénéfices nets par action des sociétés, même si nos prévisions ont récemment été revues à la hausse.
  • Le ralentissement de la croissance chinoise a eu des impacts négatifs sur la demande des matières premières produites par les émergents.

Quelles sont vos régions préférées et celles que vous excluez ?

Nous préférons l’Asie à l’Amérique Latine et à l’EMEA (Europe Middle East Africa). Nous avons d’ailleurs réduit notre exposition à l’Amérique Latine.

Pour l’Asie nous préférons les marchés chinois et philippins et nous excluons la Malaisie et Singapour de nos stratégies.

Pour l’Amérique Latine, nous avons une nette préférence pour le Brésil ; le Pérou et le Chili sont exclus de nos allocations.

Au sein de l’EMEA, nous privilégions les marchés frontières. L’Afrique du Sud et les pays CE3 (Pologne, République Tchèque, Hongrie) sont en revanche exclus.

EF/FL