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Suite à un premier test concluant en 2014, Amundi lance « Amundi DEFI Foncier 2 », sa seconde SCPI déficit foncier.

Tout comme son prédécesseur, « Amundi DEFI Foncier 2 » est prévue pour une collecte sur deux exercices qui devrait atteindre les 30 à 35 millions d’euros, pour environ 80 appartements cibles.

Le placement se focalise pour l’instant uniquement sur l’immobilier résidentiel. Il est destiné aux particuliers qui bénéficient ainsi du régime fiscal du déficit foncier. [1]

Le retour sur investissement se divise en trois phases :

  • Tout d’abord, 45% de l’investissement ira à des travaux, et seront donc déductibles des revenus fonciers sous 3 à 4 ans.
  • Après cette première période, le porteur bénéficiera des revenus liés à la location des appartements pendant 9 ans.
  • Enfin, à partir de la 13ème année, la société de gestion commencera à vendre les logements pour restituer le capital à l’investisseur.

La durée minimale d’investissement est donc de 15 à 17 ans. Si l’investisseur souhaite vendre ses titres sur le marché secondaire, cette vente reste possible, moyennant le versement de 6% TTI du prix de cession. Attention tout de même à ne pas céder trop tôt ses titres au risque de perdre l’avantage fiscal.

Concernant la zone géographique, les biens se situent exclusivement en France. Pour le reste, Jean-Marc Fayet,  directeur des relations Réseaux, explique que toute la difficulté est de trouver des zones où il y a aujourd’hui des locataires solvables et où il y aura dans 9 ans des acheteurs. Le secteur est donc restreint. Outre l’Ile de France, sont visées des villes telles que Nice ou encore Biarritz et Lyon.

Le prix de la part est de 1.250 euros, commission de souscription incluse, et l’investisseur doit souscrire au minimum 8 parts, soit 10 000 euros.

Rendez-vous donc dans deux ans, pour voir si ce deuxième essai sera toujours demandé par les CGP.


EV/FL

Voir aussi

[1] Le souscripteur délègue la gestion immobilière tout en bénéficiant d’une diminution de l’impôt sur le revenu et des prélèvements sociaux, liée à l’imputation du déficit foncier sur les revenus fonciers (y compris les revenus fonciers issus d’autres SCPI ou d’autres biens immobiliers) ou sur le revenu global imposable.