Nonobstant les risques désormais bien connus tels que les tentations protectionnistes du président Trump, les échéances électorales européennes ou encore les conséquences du Brexit, Jean-Luc Hivert et Laurent Jacquier Laforge responsables des investissements chez La Française anticipent des perspectives de croissance économique pour l’année « plutôt bonnes ».
C’est donc dans ce contexte de reprise sous couvert de risques que la maison expose ses convictions d’allocations.
Marchés actions : après la publication des résultats au 3ème trimestre 2016, une anticipation d’amélioration des profits des entreprises est attendue pour 2017 et, chose essentielle « ce constat se vérifie pour chacune des grandes régions du monde pour la première fois depuis 2011».
Au niveau sectoriel : pas de surprise, la maison relève que « les matières premières, les financières et le pétrole sont les industries qui enregistrent les plus fortes augmentations des attentes de croissance bénéficiaire ».
Quant au secteur géographique, les investisseurs misent sur la zone euro. Elle offre selon ces derniers, « le plus fort levier de performance lié à une accélération de la croissance mondiale compte tenu de son ouverture au commerce mondial ».
En revanche, les experts restent prudents sur les marchés émergents notamment en raison de la « hausse du dollar et bien qu’il reste de la place pour la valorisation de ces actifs ».
Sur le marché obligataire, ce sont les actifs à haut rendement qui seront préférés. En effet, selon Jean-Luc Hivert, après avoir livré des performances satisfaisantes en 2016, le marché du High Yield présente encore du potentiel et les taux de défaut restent rassurants, surtout en Europe.
En clair, des convictions pour une année 2017 qui s’annonce probablement chahutée sur un fond de reprise de croissance économique.
EF/EV