La reflation guide les investissements. C’est en tout cas ce qui se dégage de la note mensuelle d’Invesco de ce mois.
En Europe déjà. La vieille dame a connu une hausse significative de son inflation, bien que la plupart des « pays de l’OCDE connaissent un taux d’inflation en deçà des 2% » précise Bernard Aybran directeur de la multigestion Invesco AM. Tout laisse donc à penser que l’ère de l’inflation quasi nulle est révolue.
Quant aux Etats-Unis, l’inflation revient à des niveaux voisins de leur moyenne post 2009.
Pour autant, le spécialiste précise que ce scenario de reflation, s’il guide les performances[1], ne guide pas encore les flux de capitaux.
On se souvient que les fonds actions ont enregistré sur l’année 2016 une forte décollecte (à son plus bas niveau depuis 2008 selon les données de la BoAL) au bénéfice du compartiment obligataire.
Toutefois, commente Bernard Aybran « si ces indicateurs de flux ne donnent d’informations que sur le passé, ils constituent paradoxalement un facteur de soutien pour les marchés actions à l’avenir ». En effet, comment rester en dehors de ce mouvement haussier ?
Et ce d’autant plus au regard de la croissance des bénéfices qui s’annonce cette année. Outre le fait que les taux de rendement du dividende affichent « une stabilité remarquable malgré les fluctuations des marché ».
EF/EV
Voir aussi
[1] « les emprunts d’Etat ont enregistré des moins-values significatives tandis que la plupart des grands indices actions ont fortement progressé, généralement tirés par les secteurs les plus cycliques. »