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C’est la question à laquelle répond Jean Charles Mériaux, directeur de la gestion chez DNCA. Croissance, Inflation, Actions ou CIA comme l’avait également noté Igor de Maack dans l’un de ses commentaires de marchés, voilà l’alliance de l’année 2017.

Ainsi, compte tenu des données macro-économiques (croissance mondiale en accélération, remontée de l’inflation, normalisation des politiques monétaires en cours), les marchés actions redeviennent attractifs au détriment du compartiment obligataire.

Aux Etats-Unis, les marchés ont déjà intégré le programme de D. Trump qui se révèlerait favorable aux entreprises.

En revanche, beaucoup d’investisseurs, notamment à l’étranger, portent un regard pessimiste sur les actions européennes. Or, pour la maison, « la méfiance suscitée par la zone euro en raison d’un calendrier politique chargé, paraît exagérée ». De fait cette « décote politique » doit être mise à profit, alliée au fait que les résultats des entreprises attendus en zone euro devraient être en hausse.

Ceci étant dit, faut-il miser sur une gestion « growth » ou « value » ? Le gérant rappelle que la gestion value a amorcé son retour en grâce avec le fort rebond des valeurs financières (voir notre article), alors même que « l’euro est notoirement sous-évalué ».

Ainsi donc, la maison est convaincue « que l’allocation en faveur des actions value européennes et particulièrement françaises sera bénéfique pour l’investisseur cette année ».

Dans ce contexte, qu’advient-il de la gestion du fonds Eurose, l’un des véhicules phare de la maison ? On rappelle qu’il s’agit d’un fonds patrimonial qui, par essence, a pour objectif d’assurer des rendements réguliers tout en préservant le capital des investisseurs.

Au 31 décembre, la part actions est quasi à son maximum (33,1% sur 35%). Quant au portefeuille obligataire, les gérants optent pour des titres indexés sur l’inflation et convertibles en actions avec une faible sensibilité dans le dessein de s’adapter aux conditions de marchés.

EF/EV